Tournée en Nouvelle Zélande avec la Providence de Dieppe
Nous vous avions laissé en septembre, alors que nous nous préparions au Ki o Rahi avec les troupes de La Providence de Dieppe pour des futures joutes en Nouvelle Zélande.
Depuis, nous avons fait ce périple et découvert avec les jeunes lycéens la vie au sein des communautés maories. Nous avons ainsi pu dormir dans des marae sous l’œil bienveillant des Ancêtres, reçu des accueils traditionnels lors de Powhiri et échanger sur divers sujets avec nos hôtes. Nous avons
aussi fait un peu de tourisme dans le parc du Tongariro sur les traces des héros du KAMATE et aux pieds des volcans, à Rotorua, puis dans le nord jusqu’au cap Reinga sans oublier Auckland la cité des voiles.
Mais au-delà de cela bien sûr il nous a fallu jouer au ki o rahi.
Nous avons commencé à Turangi, près du lac Taupo, contre les jeunes de Te Kura o Hirangi, école maorie de Turangi, dont nous avions rencontré la Directrice, Hénarata en 2006 à Dieppe, ainsi que son mari John enseignant dans cette école.
Premiers matchs et premières victoires pour nos équipes face à des jeunes qui avaient terminé le championnat depuis plusieurs semaines. Malgré cela la joie à la fin des rencontres était à la hauteur de l’évènement. Premiers matchs de Ki o rahi d’équipes européennes dans le pays d’origine du jeu.
La soirée qui a suivi fut grandiose, nos hôtes nous ont offert un spectacle inoubliable de chants et danses traditionnels, kapa haka. Il ne faut pas oublier l’initiation au Poï ainsi qu’au haka Kamate.
Quelques jours plus tard, après un second passage par Auckland, nous avons rencontré à Kerikeri les équipes de KAI, Ki o rahi Akotanga Iho, que nous avions reçues à Dieppe en 2010. Nous y étions attendu par Harko et Verbina.
Une journée magnifique, suivie par un nombreux public.
Initialement prévue à Waitangi, haut lieu de l’histoire néo-zélandaise, celle-ci a été déplacée à Kerikeri à cause des prévisions météorologiques peu engageantes et afin de proposer un abri aux supporters. Cette journée a commencé avec un match « jeunes vs vieux » avant de se poursuivre par le tournoi. Trois matchs au programme, une rencontre filles et une rencontre garçons le matin et après le repas du midi une rencontre mixte. Des matchs très engagés mais dans un très bon esprit. Le plaisir prévalait sur le score. Bilan de nos couleurs : 3 défaites. Mais, lors de cette journée nous avons gagné le respect de nos adversaires, une grande estime et le remerciement d’avoir été les premiers à venir jouer au ki o Rahi en Nouvelle Zélande dans le cadre d’une tournée.
Un passage dans le Far North
La fin de notre périple nous amena dans le Far North, à Broadwood, dans le fief de Henare qui nous avait rendu visite au printemps dernier. L’accueil dans l’école du secteur de Broadwood fut comme les autres : exceptionnel. Ici encore malheureusement, une défaite au ki o Rahi sur un match mixte. Nous avons fait tourner tout l’effectif, le but étant de se faire plaisir. Lors de cette même journée, nos jeunes pousses ont subi la loi des maoris en volley, basket, mais ont vu leurs ainés sauver l’honneur lors d’un match âpre et spectaculaire en battant les adultes locaux.
Sur le chemin du retour vers Auckland, un dernier arrêt à Tikipunga high school pour un moment de sport encore avec le Ki O Rahi contre les élèves de cette école, et un petit bonjour à Andréa et Michelle qui étaient chez nous en 2010.
Dernière soirée en Nouvelle Zélande
Dernière soirée sur Aotearoa. Nous avons rendez-vous avec Joanne et Buck SHELFORD pour le dernier dîner en Nouvelle Zélande.
Des retrouvailles pour nous, une grande rencontre pour nos joueurs qui se rende compte alors de l’impact que peut avoir le rugby dans ce pays. En effet ce soir à ils ont côtoyé, discuté et eu un autographe d’un sportif considéré la bas comme Zidane chez nous.
Deux semaines: trop peu pour très bien se connaitre, trop long pour s’oublier.
Ce fut pour tous un voyage inoubliable au contact de gens qui mettent les rapports humains au plus haut niveau. Pour l’ensemble des membres du groupe, de grandes amitiés sont nées là-bas que chacun voudra prolonger au-delà de ce voyage,
et, espérons-le, le ki o Rahi aura trouvé ses promoteurs pour l’avenir.